Pourquoi ouvrir un CELI à la retraite ?

*** Cet article est publié grâce à la collaboration de Madame Lisa Tremblay. ***


La retraite est aujourd’hui un sujet d’angoisses et de questions sans réponse. En effet, il est difficile de prévoir la durée de sa retraite, ce qui assombrit la planification financière des vieux jours. L’espérance reste un indicateur fiable, mais il faut rester vigilant dans la mesure où elle représente l’âge moyen de 50 % des personnes d’un groupe homogène, en termes de sexe et d’âge. Cela laisse donc ainsi une marge de 50 % et nécessite de prévoir un capital financier en conséquence.

 

Les facteurs à prendre en compte

Dans la planification de la retraire, plusieurs facteurs sont à évaluer et faire évoluer.

  • Un des premiers éléments est le cout de la vie et de la somme nécessaire pour mener le train de vie que vous souhaitez ou pouvez vous permettre. Dans le premier cas, il faut incrémenter votre épargne sur le cout de la vie et la dépréciation de la monnaie, ce qui implique une mise à jour constante de la réelle valeur de votre argent, ce qui est un exercice difficile dans la mesure où vous êtes dans une situation de planification.
  • Dans le second cas, il s’agit d’imaginer votre rythme de vie à la retaite, bien sur conditionné par vos moyens financiers : pourrez-vous conserver votre maison, changer d’auto, déménager dans un foyer pour personnes âgées? Cela implique ainsi un questionnement sur le mode de vie mais, aussi des projections, parfois difficiles émotionnellement sur votre condition sanitaire.
  • Enfin, il y a une part d’incertitude quant à l’avenir sociétal, notamment l’âge légal de la retraite désormais à 67 ans.

En raison de ces divers éléments, il est important d’envisager l’aide d’un conseiller financier pour ajuster son épargne, mieux contrôler ses finances pour éviter les mauvaises surprises à la fin de votre vie professionnelle.

 

REER et CELI, comprendre les différences

Parmi les outils à disposition des épargnants, figurent le bien connu REER et le plus récent CELI. Contrairement à un REER, qui doit être converti en revenu de retraite au plus tard à 71 ans, il n’y a aucune exigence de retrait minimum d’un CELI. Le CELI peut ainsi être poursuivi après 71 ans, ne nuisant pas à l’admissibilité aux prestations et aux crédits fédéraux fondés sur le revenu, telles les prestations de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et le crédit pour la taxe sur les produits et services.

Aussi, il existe désormais des comptes épargnes à hauts intérêts qui sont également des CELI, proposant ainsi conjointement les économies d’impôts ainsi que l’avantage notable de taux d’intérêt plus élevés.

Ainsi, le compte suisse CELI La Capitale propose un compte en ligne, dont le taux est calculé au premier dollar versé, sans frais de services et avec des transactions illimitées, sur un compte garanti. En comparaison, le compte Longueur d’avance de ING propose de planifier les virements mensuels depuis votre compte épargne vers votre CELI. Enfin, la Banque Manuvie offre le compte Avantage, basé sur des conditions similaires. Dans la mesure où les taux varient régulièrement, nous ne préférons pas les préciser.

Malgré la manne d’informations dont dispose aujourd’hui le consommateur et internaute averti, il reste peu évident de planifier sa retraite sans l’aide d’un conseiller qui connaîtra toutes les astuces et les produits permettant de maximiser son épargne.

 

Madame Tremblay est une rédactrice indépendante, diplômée en communication, consommatrice en quête de réponses, qui cherche à mieux comprendre les enjeux sociétaux et la complexité des produits financiers.

 

Olivier Paré

Olivier Paré est président d’AVEGO Groupe Financier. Il est diplômé de l’Institut canadien des valeurs mobilières (ICVM), une institution chef de file de la formation et de l’avancement professionnel en finance et investissement au Canada. Il détient également un certificat en assurance de personnes et une licence de représentant en épargne collective.